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18ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 18ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

On dira ce qu’on veut, mais ce qui est clair, c’est que les disciples n’ont que ce mot-là à la bouche : « apoluson » par-ci, « apoluson » par-là. Rappelez-vous il y a quinze jours, lorsque nous avons entendu le récit du partage des cinq pains et des deux poissons, ils avaient déjà dit à Jésus « apoluson ». Et voilà qu’ils en remettent une couche aujourd’hui. Une fois encore, ils Lui disent « apoluson », c’est-à-dire « renvoie-la » pour la cananéenne et il y a deux semaines « renvoie-les » pour la foule dans le désert. Vraiment peu accueillants ces disciples. Pas le genre de personnes avec lesquels j’aurais envie de passer du temps. Vraiment, « apoluson » par-ci, « apoluson » par-là ! Quelle image nous donne-t-il d’eux-mêmes.

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18ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 18ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Ayant appris une triste nouvelle, le superhéros Superman décida de se retirer dans le désert du Névada. Superman étant un superhéros, il se devait d’être américain. Mais ses admirateurs l’ayant appris décidèrent de le rejoindre. Tout comme l’histoire de l’évangile que nous venons d’entendre, les admirateurs américains n’avaient pas songé à prendre à manger et à boire avec eux. La nuit commençait à tomber et la faim et la soif se firent sérieusement ressentir. Superman fut alors pris de compassion pour toute ces foules. Il décida d’enfiler son costume de superhéros et survola de lui-même jusqu’à Las Vegas, repéra un supermarché et comme il est vraiment très fort, prit dans ses bras toutes les victuailles nécessaires pour nourrir toutes la foule. Il faut dire qu’ils étaient très nombreux: plus de vingt mille personnes car, dans son comptage, la police avait intégré les femmes et les enfants. Comble de bonheur, ils eurent à manger à satiété.

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16ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 16ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Jean-Baptiste Dianda

Voici encore trois paraboles sur la construction lente et patiente du Royaume de Dieu. Je voudrais m’attarder sur la parabole du Semeur, ce Semeur généreux, semeur à tous vents !déjà entendue dimanche dernier ! Aujourd’hui ce Semeur doit faire preuve de sagesse face à un nouveau problème dans son champ. Un adversaire a tenté de saboter sa semence en semant de nuit l’ivraie (la zizanie). Lorsque les jeunes pousses sortent de terre, on s’aperçoit qu’elles sont mélangées à l’ivraie, herbacée particulièrement nuisible aux céréales. Que faut-il faire ? Voilà la question ! Nous sommes souvent embarrassés devant les choix à faire. Faut-il éliminer, extirper l’ivraie…Cette réponse est néfaste, nous dit l’évangile, car alors on risque de tout détruire, à la fois l’ivraie et le blé.

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16ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 16ème dimanche

Année liturgique: Année A

Prédicateur:  Didier Croonenberghs

Il y a quelques jours, j’ai senti monter en moi le désir de lire un roman, précisément parce que celui-ci était absent de la bibliothèque de notre couvent, et qu’il venait d’être emprunté… Le simple fait que ce livre ait été prêté a fait grandir en moi mon désir de lire ce livre plutôt qu’un autre ! L’expérience est classique et ce mécanisme —le désir mimétique— décrit par l’anthropologue René Girard est relativement bien connu. Il y a un désir au fond de nous, qui peut croître en fonction du désir de l’autre. Nous le savons, le désir de l’autre ravive le nôtre. Il suffit parfois qu’un objet soit désiré pour qu’il devienne l’objet de mon désir. C’est dans ce mécanisme-là, dans cette convoitise et cette imitation, que René Girard place les racines de la violence, du mal entre les humains.

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