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Pentecôte

Temps liturgique: Pentecôte

Jour liturgique: Pentecôte

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Philippe Henne

Esprit Saint, qui es-tu ? Telle est la question que nous pouvons tous nous poser. Nous pouvons facilement imaginer ce qu’est un père et ce qu’est un fils. Cela correspond à notre expérience. Mais un esprit, c’est impalpable, cela n’a pas de consistance, ce n’est pas une personne qu’on peut voir, saisir, toucher. Et pourtant c’est à cause de l’Esprit Saint que les apôtres sont sortis de leur confinement. Depuis plusieurs jours, plusieurs semaines, ils vivaient enfermés dans une petite pièce à l’étage, le Cénacle. Ils avaient peur. Ils n’osaient plus sortir. Nous aussi, nous sommes restés pendant plusieurs mois enfermés à cause de la pandémie. Et pourtant, maintenant encore, nous sommes enfermés par notre peur de la guerre et de ses conséquences économiques. Nous avons besoin de l’Esprit Saint pour faire comme les apôtres, sortir de notre confinement de peurs et d’inquiétudes.

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7ème dimanche de Pâques

Temps liturgique: Temps de Pâques

Jour liturgique: 6ème dimanche

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Philippe Henne

L’Evangile d’aujourd’hui est un appel à l’unité et pourtant, quand Jésus lance cet appel, il a devant les apôtres qui sont tous bien différents. Il y a Pierre qui est généreux et spontané. C’est lui qui a proclamé à Césarée de Philippe que Jésus est le Messie, le Fils de Dieu. Il est comme une trompette qui sonne fort et clair. Mais il est aussi celui qui, par trois fois, a trahi Jésus au cours de sa Passion. Il était généreux, mais plus impulsif que réfléchi. Il y a – et il ne faut pas l’oublier – Jacques et Jean, que l’évangile appelle les fils du tonnerre, sans doute parce qu’ils étaient colériques et sanguins.

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Ascension

Temps liturgique: Temps de Pâques

Jour liturgique: Ascension

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Philippe Henne

Jésus ressuscité est monté au ciel. Qu’est-ce que cela veut dire pour nous aujourd’hui ? Tout d’abord, que Jésus est un vrai, un bon pédagogue. Une fois ressuscité, Il ne s’est pas précipité au ciel pour rejoindre son Père. Il est apparu en premier lieu à Marie-Madeleine et aux autres femmes venues au tombeau le jour de Pâques. Il est ensuite apparu à Pierre, aux apôtres et à différents disciples, dont ceux d’Emmaüs. C’est à ceux qu’il a voulu tout d’abord apparaître parce qu’ils étaient capables d’entrevoir le mystère de la résurrection. Ce n’était pas évident de croire en Jésus ressuscité. Certains disciples auraient pu croire rencontrer un fantôme. C’est ce qui s’était passé avec Thomas. Il n’a pas voulu croire en la résurrection du Christ. Il a voulu mettre son doigt dans les plaies du Ressuscité pour reconnaître ce miracle de la vie. Seuls ceux qui avaient connu Jésus depuis le début, c’est-à-dire depuis le baptême, pouvaient avoir l’esprit préparé pour recevoir cette nouvelle réalité : Jésus est vraiment ressuscité. Les disciples d’Emmaüs eux aussi eurent besoin d’une longue explication donnée par leur compagnon de voyage. Et c’est finalement grâce au partage du pain eucharistique que leurs yeux se sont ouverts.

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6ème dimanche de Pâques

Temps liturgique: Temps de Pâques

Jour liturgique: 6ème dimanche

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Philippe Henne

Le texte d’aujourd’hui est bien connu. Il a donné la prière que nous récitons tous les dimanches à la fin de la messe, après le Notre Père. Il nous rappelle tout d’abord que la paix du Christ n’est pas n’importe quelle paix. Il y a à ce sujet un très beau rite que les dominicains célébraient avant le concile. Le prêtre, après avoir récité la prière, baisait le calice avant de souhaiter la paix du Christ à toute l’assemblée. Cela nous rappelle une chose importante : la paix, ce n’est pas quelque chose qu’on possède, c’est quelque chose qu’on reçoit. Nous sommes toujours agités par mille petits soucis. On ne peut pas rester cinq minutes devant le Saint-Sacrement sans penser aussitôt au repas du soir, au travail du lendemain ou aux soucis familiaux. Nous sommes sans cesse harcelés. Le danger, c’est de devenir comme une petite feuille arrachée de son arbre et qui virevolte à gauche et à droite suivant la direction du vent. Il n’y a plus de paix, plus de calme.

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