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21ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 21ème dimanche

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Au printemps passé, un petit couple de crécerelles avait établi sa demeure sur le coin supérieur d'une corniche d'une veille maison. Ils étaient heureux dans leur petit nid et décidèrent rapidement de créer leur petite famille. Quelques semaines plus tard, du trottoir d'en face, il était possible de voir quatre petites crécerelles qui gazouillaient ensemble dans leur nid, attendant que leur maman revienne leur apporter quelque nourriture trouvée dans la nature des environs. Ces petits oiseaux étaient bien entre eux, profitant au maximum du confort de leur nid. Et puis voilà qu'un jour, leurs parents décidèrent qu'il était temps pour eux de quitter le nid douillet, de prendre leur vie en main ; en fait, tout simplement, de voler de leurs propres ailes. Ce qui fut décidé, fut aussitôt accompli.

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12ème dimanche ordinaire

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: 12ème dimanche

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Voulant être encore plus performant que son propre père et se souvenant de sa guerre contre l'Irak baptisée « Tempête du désert » au début des années nonante du siècle passé, G. W. Bush décida de préparer une nouvelle guerre. Pour ce faire, il invita son allié Tony Blair pour en discuter car il reconnaissait le fin stratège qu'était ce dernier. En pleine discussion dans le bureau ovale, Jacques Chirac qui passait par hasard par là se permit d'entrer et leur demanda quel était le contenu de leur entretien.Mc 4, 35-41

Mc 4, 35-41
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Saint Jean Baptiste

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: Saint Jean Baptiste

Année liturgique: Année C

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Le mois de juin de chaque année est un moment très dense pour toute une partie de la population de notre pays. Les jeunes générations sont touchées par ce phénomène puisqu'il s'agit du temps des examens. D'ici quelques jours, certains se réjouiront de leur période de vacances alors que d'autres se remettront à étudier. Quand nous sommes de l'autre côté de la barrière, comme professeurs, nous entendons parfois quelques belles petites perles. Je me permets de vous en livrer une qui m'a été offerte durant cette session-ci lorsqu'une étudiante présenta son travail en éthique à l'occasion de son examen. A un moment donné, elle affirma que le plus bel exemple du pardon se trouve dans l'évangile lorsque « Jésus sauva cette jeune musulmane de la lapidation ». Je me permis de l'interrompre et de lui demander : « êtes-vous bien certaine que c'est une jeune musulmane que Jésus sauva de la lapidation? » Etonnée de mon propre étonnement, elle me répondit par l'affirmative tout en s'étonnant elle-même de ma question. Je lui ai demandé comment Jésus avait-il pu sauver une jeune musulmane alors que l'islam est une religion qui a été fondée six siècles après Jésus-Christ ? Une fois encore, étonnée de mon propos, elle me dit : « vous êtes sûr de ce que vous dites parce que c'est mon papa qui m'a donné cet exemple et lui, il a fait son catéchisme ». L'argument de l'autorité paternelle mit fin à la discussion sur ce point et me laissa tout surpris, tout étonné de tant de crédulité et également, pour être honnête, d'un certain manque de culture générale.

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Saint-Sacrement

Temps liturgique: Temps ordinaire

Jour liturgique: Saint-Sacrement

Année liturgique: Année B

Prédicateur:  Philippe Cochinaux

Il y a quelques années déjà, il était venu témoigner de sa vie, de sa propre descente aux enfers, ceux de toutes les drogues possibles et imaginables. Avec beaucoup d'humilité, il nous racontait comment il avait pu, petit à petit, grâce aux nouveaux contacts qu'il nouait, remonter la pente. Il était très ému et beaucoup avait été touché par ses mots. Quelques semaines, plus tard son livre autobiographique était mis en vente et ce fut un véritable succès dans nos paroisses. Deux années se passèrent, puis il repris contact avec nous nous demandant si nous accepterions que lui et ses amis, sortis également tout droit de cet enfer, puissent venir exposer leurs peintures. Ils ne cherchaient pas spécialement à les vendre, ils avaient juste envie de nous les montrer. Un peu comme pour nous dire : vous voyez, malgré nos histoires teintées de moments plus sombres, nous aussi nous pouvons laisser exprimer ce que nous ressentons par le biais de l'art. Nous fûmes invités à aller les voir. Il suffisait de descendre les quelques marches de l'église conduisant à la salle. Beaucoup avait acheté le livre mais peu d'entre nous décidèrent de prendre quelques minutes de notre précieux temps pour rendre hommage à ces artistes en herbe, trop souvent blessés par la vie. En ce temps-là, il avait été plus facile de dépenser quinze euros que de donner cinq minutes de notre temps.

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